Autogire

Un autogire (ou autogyre) est un aéronef qui ressemble à la fois à un avion et à un hélicoptère.
Comme l'hélicoptère, l'autogire tient en l'air grâce à un rotor à axe vertical, placé au-dessus du poste de pilotage. Mais, à la différence de l'hélicoptère, cette voilure est passive : elle tourne sans être entraînée par le moteur durant le vol, et elle ne propulse pas l'appareil.
Comme l'avion, l'autogire porte une hélice « normale » de propulsion, à axe horizontal, placée à l'avant ou à l'arrière de l'appareil.
Comment ça marche
Au décollage, les deux hélices sont entraînées par le moteur. Puis, le décollage amorcé, on débraye le rotor qui continue cependant à tourner et à soutenir l'appareil, car sa rotation est entretenue par le vent produit par le mouvement de l'aéronef.
Au total, l'autogire est plutôt une sorte d'avion — fuselage, moteur, hélice d'avion — dont les ailes (la « voilure ») sont remplacées par un rotor passif.
Historique
L'autogire a été inventé au cours des années 1920 par l'ingénieur espagnol Juan de la Cierva (wp). Puis il fut délaissé lorsque l'hélicoptère a été mis au point, après la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui, l'autogire est en pleine expansion en tant qu'activité sportive, mais on construit aussi des autogires de transport, beaucoup plus lourds.
L'autogire C-6 de Juan de la Cierva (1925) : l'hélice de propulsion est à l'avant.
Étienne Dormoy devant son autogire Buhl A-1 à moteur et propulsion arrière (1931)
Le Fairey Rotodyne (1957) : autogire britannique de transport de 48 places.
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